Fausse couche : perte de grossesse
Une fausse couche est une interruption spontanée de la grossesse avant la 22e semaine d’aménorrhée . Elle se manifeste le plus souvent par des saignements et des douleurs au niveau du bas-ventre. Dans certains cas, un traitement est nécessaire si la fausse couche ne sévacue pas toute seule.
A la Clinique de la fertilité, le Dr Jonathan Cohen vous accompagne dans cette épreuve difficile et vous propose une prise en charge adaptée à votre situation.

Prise en charge des fausses couches
Face à des symptômes de fausses couches, un bilan complet est essentiel pour identifier les causes sous-jacentes. La Clinique de fertilité vous soutient et propose une prise en charge personnalisée, adaptée à votre situation.
Qu’est-ce qu’une fausse couche ?
Une fausse couche est une complication qui survient au cours des 5 premiers mois (22 semaines d’aménorrhée) de la grossesse. Elle se traduit par l’arrêt de la grossesse et /ou par l’expulsion du fœtus et du placenta hors de l’utérus.
On distingue plusieurs types de fausses couches :
- La fausse couche précoce, qui se produit avant la 14e semaine d’aménorrhée
- La fausse couche tardive, qui se produit entre la 14e et la 22e semaine d’aménorrhée
- La fausse couche isolée, qui correspond à une première fausse couche (environ 15 % des grossesses)
- Les fausses couches à répétition, lorsqu’il y a au moins trois fausses couches consécutives. Elle nécessite une investigation approfondie (bilan des fausses couches à répétition) pour en déterminer l’éventuelle cause et proposer un traitement adapté le cas échéant
Symptômes d’une fausse couche
Le principal symptôme d’une fausse couche est la présence de saignements vaginaux, qui peuvent être plus ou moins abondants.
Ils sont souvent accompagnés de douleurs pelviennes, semblables à des crampes ou des contractions.
Il peut aussi y avoir une diminution ou une disparition des signes de grossesse, comme les nausées, la fatigue ou la sensibilité des seins.
Dans certains cas, la grossesse s’arrête sans que la femme enceinte ressente le moindre symptôme.
Quelles sont les causes possibles d’une fausse couche ?
Les causes d’une fausse couche sont multiples et souvent difficiles à identifier. On réalise un bilan complet du couple pour essayer de déterminer une cause à la fausse couche. En cas de fausse couche isolée, il n’y a pas nécessairement de bilan médical. Il est par contre indispensable en cas de fausses couches à répétition. Le bilan de fausses couches est normal dans plus de 50 % des cas.
Parmi les facteurs de risque, on peut citer :
- L’âge de la mère : le risque de fausse couche augmente avec l’âge, surtout après 35 ans
- Les antécédents de fausses couches : le risque de récidive est plus élevé chez les femmes qui ont déjà vécu une ou plusieurs fausses couches
- Les maladies chroniques : certaines pathologies, comme le diabète, l’hypertension, ou les maladies auto-immunes peuvent compromettre le bon déroulement de la grossesse
- Les infections : certaines infections, comme la toxoplasmose, la rubéole, la syphilis ou le cytomégalovirus, peuvent être transmises au fœtus et entraîner des anomalies ou une fausse couche
- Les anomalies chromosomiques ou génétiques : qui rendent impossible la viabilité du fœtus
- Les anomalies utérines : comme les fibromes, les polypes, ou les synéchies peuvent gêner la nidation ou la croissance du fœtus
- Les facteurs environnementaux : le tabac, l’alcool, la drogue, les médicaments, les radiations ou les substances toxiques peuvent avoir un impact négatif sur la grossesse
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Quelle prise en charge d’une grossesse arrêtée à la Clinique de la fertilité ?
Si une grossesse arrêtée est diagnostiquée à l’échographie mais que la patiente n’a pas expulsé la grossesse, il existe trois traitements possibles :
- La surveillance : il s’agit de laisser faire le temps et d’attendre que l’expulsion se fasse spontanément dans les jours qui suivent. Cette option est envisageable si la fausse couche est précoce, si les saignements sont modérés et si la femme ne présente pas de signes d’infection. Un suivi médical régulier est nécessaire pour vérifier que la fausse couche se termine bien et qu’il n’y a pas de complication
- Le traitement médicamenteux par misoprostol : il consiste à prendre des médicaments qui vont provoquer des contractions utérines et favoriser l’expulsion. Cette option est aussi proposée si la fausse couche est incomplète ou si la surveillance n’a pas suffit. Le traitement se fait sous surveillance médicale, en hospitalisation ou à domicile, selon les cas
- L’aspiration endo-utérine : il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à vider l’utérus à l’aide d’une petite sonde d’aspiration en plastique. Cette option est plutôt recommandée si la patiente la souhaite, si le sac gestationnel est volumineux, , si le traitement médicamenteux n’a pas été efficace ou si la femme présente un risque hémorragique ou infectieux en cas d’expulsion à domicile. L’aspiration se fait sous anesthésie locale ou générale, en ambulatoire ou avec une courte hospitalisation
Chacun de ces traitements présente des avantages et des inconvénients et il est primordial de les expliquer clairement à la patiente pour l’aider à choisir une des 3 options. Si la patiente n’arrive pas à se décider, nous devons l’aider à choisir en fonction de son histoire personnelle et de la taille du sac gestationnel.
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