Bilan d’infertilité femme

Le bilan d’infertilité a pour objectif de déterminer l’origine de l’infertilité chez la femme et chez l’homme. On réalise d’abord un bilan initial, qui sera complété par des examens supplémentaires si cela est nécessaire.

Bilan infertilité femme : les examens | Bilan infertilité féminine | Clinique de la fertilité | Paris
Sommaire
Présentation

Qu’est-ce qu’un bilan d’infertilité ?

Un bilan d’infertilité est un ensemble d’examens médicaux qui ont pour but d’identifier les causes de l’incapacité d’un couple à concevoir un enfant de manière naturelle.

Chez la femme, il peut comprendre : 

  • Une consultation médicale spécialisée avec interrogatoire et examen clinique
  • Un bilan hormonal
  • Une échographie pelvienne
  • Des examens complémentaires (hystérosalpingographie,, HyFoZy, hystéroscopie diagnostique, bilan génétique …)

Le bilan d’infertilité permet de poser un diagnostic afin de proposer un traitement adapté au couple qui rencontre des difficultés à concevoir un enfant. C’est en général au médecin de décider si vous avez besoin de faire ce bilan. Cependant certains couples souhaitent faire ce bilan pour connaître leur statut de fertilité avant même d’essayer d’avoir un enfant.

À partir de quand est-il conseillé pour une femme d’effectuer un bilan d’infertilité ?

Chez la femme, il peut être conseillé de réaliser un bilan d’infertilité si elle n’arrive pas à concevoir après environ un an de rapports sexuels réguliers sans contraception ou après 6 mois si elle a plus de 35 ans.

Le bilan d’infertilité peut aussi être envisagé face à des signes d’anomalie de la fertilité, comme des cycles irréguliers, des règles abondantes ou douloureuses, une absence de règles, une douleur ou une masse au niveau du pelvis, etc.

Ce bilan peut aussi s’avérer nécessaire s’il existe des facteurs de risque d’infertilité comme des maladies génétiques, des infections sexuellement transmissibles, des antécédents de traitements contre le cancer, des expositions à des toxiques, etc.

Enfin, le bilan d’infertilité est indispensable si le couple souhaite recourir à une assistance médicale à la procréation, comme l’insémination artificielle ou la FIV.

Les examens d’infertilité chez la femme

Le bilan d’infertilité chez la femme vise à explorer le fonctionnement des différents organes et de la reproduction féminine : l’ovulation, la perméabilité tubaire et la cavité utérine.

Échographie pelvienne

L’échographie pelvienne est une technique d’imagerie médicale qui permet d’explorer la morphologie de l’utérus et la réserve ovarienne. Elle se réalise en début de cycle menstruel pour éliminer les facteurs utérins susceptibles d’altérer la fertilité : une dysmorphie utérine, un polype ou un fibrome intracavitaire. La réserve ovarienne se détermine en comptabilisant les petits follicules visibles dans les ovaires.

Bilan hormonal début de cycle

Le bilan hormonal est une analyse biologique qui permet d’évaluer la réserve ovarienne et le fonctionnement ovarien. Il se pratique en début de cycle menstruel (entre le 2e et le 4e jour de règles). Il est impératif de respecter ce timing précis pour ne pas fausser le bilan. 

Le but de ce bilan est d’estimer le potentiel ovarien en mesurant les hormones qui contrôlent le cycle. Le couple FSH-LH est le plus important pour estimer la réserve ovarienne. Une FSH (Hormone folliculo-stimulante) élevée en début de cycle, par exemple, indique une réserve ovarienne diminuée. En réponse à la faible sécrétion d’œstradiol par les ovaires, l’hypophyse (dans le cerveau) reçoit le signal et augmente la production de FSH dans le but de solliciter le maximum de follicules. Une AMH (Hormone Antimüllérienne) basse est l’indice d’une diminution du capital folliculaire. Attention, ces marqueurs sont prédictifs de la réponse à la stimulation mais ne prédisent pas bien les chances de fertilité spontanée.

Hystérosalpingographie 

L’hystérosalpingographie est l’examen d’imagerie médicale de référence qui permet de vérifier la perméabilité tubaire et la possibilité de rencontre des gamètes (spermatozoïdes et ovocyte)

Cet examen doit s’effectuer après les règles, mais avant l’ovulation. Il consiste à réaliser des clichés radiographiques en même temps que l’on injecte un produit de contraste iodé (visible aux rayons X) afin d’étudier le passage du liquide par les trompes vers la cavité abdominale.

Il existe une nouvelle technique pour explorer la perméabilité tubaire : l’HyFoSy ou HyCoSy qui consiste à injecter dans l’utérus un produit visible à l’échographie pour contrôler le passage dans les trompes, sous contrôle échographique. Cet examen est moins douloureux mais n’est pas toujours aussi informatif que l’hystérosalpingographie et il sera parfois nécessaire de contrôler le résultat par une hystérosalpingographie dans un second temps.

Hystéroscopie

L’hystéroscopie diagnostique permet d’explorer la cavité utérine. Elle se réalise parfois lorsque l’on suspecte une anomalie intra-utérine qu’il faut examiner de manière plus précise. L’hystéroscopie se fait généralement en début de cycle menstruel et sans anesthésie. Le geste est simple et rapide. Il consiste à introduire un petit tube de 2 mm de diamètre porteur d’une mini-caméra dans l’utérus en passant par le col de l’utérus. C’est en distendant la cavité utérine avec du sérum physiologique pour écarter les parois de l’utérus que l’on peut visualiser correctement toute la cavité utérine..

Cœlioscopie 

Très utilisée il y a quelques années, la cœlioscopie est beaucoup moins indiquée aujourd’hui comme examen dans le diagnostic de l’infertilité. On a recours à une cœlioscopie dans des situations bien spécifiques, et plutôt dans le but de traiter une pathologie pour améliorer les chances de grossesse. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à voir à l’intérieur de la cavité abdominale en introduisant une caméra spéciale après avoir insufflé du gaz carbonique dans le ventre pour permettre de visualiser l’ensemble des organes du pelvis féminin.

Vous avez des questions ?

N’hésitez pas à nous contacter